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il y a 4 ans
Armelle et moi sommes mariés depuis deux ans et nous habitons dans le XIXème arrondissement de Paris. Lorsque l’annonce du confinement a été faite, nous avons été pris de panique. Nos entreprises respectives nous avaient mis au chômage partiel, sans possibilité de télétravail, et nous vivons dans un tout petit studio de 23 m2. C’est suffisant quand on travaille puisqu’on est toute la journée dehors et le week-end on sort beaucoup mais là, qu’allions nous faire à longueur de journée dans une surface aussi restreinte ?
Il fallait à tout prix que nous trouvions un lieu avec davantage d’espace, mais où ? Les parents d’Armelle ont pris leur retraite au Portugal et ils vivent dans un petit appartement de l’Algarve, il n’y avait donc aucune possibilité de ce côté-là. Il nous est vite apparu que la seule solution, c’était d’aller chez mes parents qui ont une maison avec un grand jardin en Sologne. Evidemment, cela ne nous enchantait pas vraiment ni l’un ni l’autre. Il faut dire que nos relations avec eux n’étaient pas au beau fixe. Ce n’est pas qu’ils soient méchants, non, mais ils ont toujours été très autoritaires et ils m’ont élevé avec une grande sévérité. Quand je leur ai présenté Armelle, il y a deux ans et demi, ce n’est pas qu’ils l’aient mal accueillie, on ne peut pas dire ça, mais leur style un peu raide, un peu cassant, l’a beaucoup impressionnée et elle n’a jamais été à l’aise avec eux. Néanmoins, c’est elle qui m’a poussé à leur demander car moi, j’étais encore plus réticent. Finalement, je me suis décidé à leur téléphoner. J’ai eu ma mère au bout du fil et je lui ai expliqué la situation. Après un long silence, elle me dit qu’elle allait en parler avec mon père et qu’elle nous rappellerait. Une demi-heure plus tard, elle rappelle :
- Ecoute, Olivier, j’en ai discuté avec Papa et il est d’accord. Mais ce n’est pas sans conditions. Chez vous, vous faites ce que vous voulez. Mais chez nous, c’est nous qui fixons les règles et il faudra que vous les respectiez. Lorsque les enfants reviennent vivre sous le toit de leurs parents, il n’est pas question qu’ils jouent les adultes indépendants. Ils doivent se soumettre à la discipline familiale.
Je lui assurai que tout allait bien se passer et je raccrochai. Le lendemain, nous faisions nos valises et nous prenions le train pour La Ferté Saint-Aubin. Les deux premiers jours ne se passèrent pas trop mal. Armelle et moi déployâmes beaucoup d’efforts pour satisfaire aux attentes de mes parents. C’est le troisième jour que les choses se gâtèrent. En préparant le petit-déjeuner, j’avais sorti le pain du congélateur et mal refermé la porte. Lorsque ma mère s’en aperçut, elle me le reprocha vivement. Je me confondis en excuses. Un peu plus tard, j’eus droit à une autre scène parce que j’avais laissé allumée la lumière de la salle de bains. Mais le clou, ce fut lorsqu’elle s’aperçut qu’ayant débranché son téléphone portable de la prise où il était en charge pour brancher le grille-pain, j’avais omis de le rebrancher. Elle entra dans une colère noire et, comme j’avais tenté de me disculper d’une façon qu’elle jugea insolente, elle me donna une claque. Armelle qui était à côté de moi, très choquée, émit une protestation :
- Non, belle-maman, vous n’avez pas le droit …
Elle n’eut pas le temps d’en dire plus. Ma mère la gifla à son tour, à toute volée, par deux fois. Et tandis qu’Armelle, interloquée, se frottait la joue, elle l’empoigna sans ménagement dans la direction du canapé.
- Tu t’imagines que chez moi tu vas décider de quoi j’ai le droit et de quoi je n’ai pas le droit ? Eh bien, je vais te le montrer, moi !
Elle s’assit et bascula Armelle en travers de ses genoux. Sans difficulté, évidemment. Armelle n’est pas très grande, elle est toute mince, presque fluette, et elle ne fait pas le poids à côté de maman qui est une forte femme. Elle retroussa la robe d’Armelle et, rageusement, lui baissa la culotte, découvrant ses petites fesses rondes et pommelées. Sans préavis, sa main s’abattit sur le derrière de ma jeune épouse. Ce fut bientôt un déluge de claques. Le bruit clair de la fessée résonna dans toute la maison, éveillant l’attention de mon père qui était à l’étage et qui descendit l’escalier. Il s’approcha du canapé et assista à la fin de la fessée. Lorsque ma mère s’arrêta, le joli petit cul d’Armelle était rouge vif et elle pleurait à chaudes larmes. Maman la releva et la regardant bien en face lui dit :
- Alors, j’ai le droit de te corriger ou je n’ai pas le droit ? Dis-moi ce que tu en penses maintenant ?
Armelle, les joues empourprées et la voix entrecoupée de sanglots, lui répondit :
-
Oui, belle-maman, vous avez le droit de me corriger. Je suis désolée pour ce que je vous ai dit. Je vous demande pardon.
-
C’est bon. J’espère que cela te servira de leçon.
Puis, se tournant vers mon père, elle lui dit :
- Dis-donc, Georges, tu devrais t’occuper de ton fils. C’est à cause de lui que tout cela est arrivé. Je pense que lui aussi a besoin d’une bonne raclée.
Et elle lui raconta la succession de bêtises que j’avais faites ce matin. Mon père acquiesça, s’empara d’une chaise, s’y assit et me fit signe de le rejoindre. J’obtempérai évidemment.
- Déculotte-toi, m’ordonna-t-il, et en vitesse !
Je ne me le fis pas dire deux fois. On ne résiste pas à un homme comme mon père. Je baissai mon jean, puis mon slip, sous les yeux de maman et d’Armelle, tout honteux. Papa me courba en travers de ses cuisses, leva très haut le bras et abattit sa large paume sur mes fesses nues. Il les claqua de toute sa force, longuement, méthodiquement. La brûlure était intolérable. Je gigotais sur ses genoux, ne pouvant retenir des gémissements, et je devinais le regard effaré d’Armelle. Fessé publiquement à 24 ans, jamais je n’avais subi une telle humiliation. La correction dura longtemps, je ne sais combien de temps, cela me parut une éternité. Lorsque cela s’arrêta, j’avais le cul en feu et je pleurais comme un mioche. Mon père me releva et m’intima l’ordre d’aller demander pardon à ma mère pour ma conduite. Après quoi, seulement, il m’autorisa à me reculotter.
- Nous avons encore plusieurs semaines à passer ensemble, dit ma mère, alors, je préférerais que nous ne soyons pas obligés, Georges et moi, de sévir trop souvent. Mais si c’est nécessaire, nous n’hésiterons pas à recommencer. Alors, tâchez de faire attention. Et maintenant, filez dans votre chambre. Je ne veux plus vous entendre jusqu’au déjeuner.
Armelle et moi, nous nous le tînmes pour dit et nous regagnâmes notre chambre, la tête basse et les fesses brûlantes. Peut-être aurions-nous mieux fait de rester à deux dans notre petit studio parisien. L’avenir nous le dira.
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